12 janv. 2014

Une théorie sur les relations humaines (Partie 2)

              Aujourd’hui, je vais continuer mon sujet sur les relations humaines. Et je vais me pencher tout particulièrement sur les relations amicales. Qui sont nos vrais amis ? Comment se fait-il que des personnes proches peuvent nous faire du mal ou nous énerver si fort parfois ? Mais surtout comment raisonner pour prendre du recul ?



              Je pense d’abord que l’amitié, c’est un échange. Je compare souvent les relations au jardinage. Si si, je suis sérieuse ! Une plante a besoin d’entretien non ? De soleil, d’eau et d’un bon terreau non ? Et bien c’est exactement pareil ! Dans une relation quelle qu’elle soit, l’un amène de l’eau, l’autre le soleil, et il faut qu’elle repose sur de bonnes bases. Si elle manque d’un des trois éléments, elle ne perdurera pas. Malheureusement, il existe des parasites aussi bien pour la plantes que pour l’amitié. Par exemple, il suffit que la jalousie, la possessivité s'installent ou le fait qu’une des deux personnes soit envieuse, pour que l’amitié soit menacée. Mais il existe aussi des parasites extérieurs comme des personnes ayant de mauvaises intentions qui voudraient gâcher cette amitié. Finalement, à tout âge, on trouvera des personnes qui ne sont pas sorties de la cour de récréation !
              Mais je pense qu’une amitié ayant de bonne base peut survivre à toutes ces perturbations. Mais ceci est tellement rare ! Il existe des personnes qui ne comprennent pas le côté « échange » d’une relation. Ce genre de caractère se repose sur ses lauriers et attend patiemment que l’autre prenne toutes les initiatives ! Si vous êtes face à quelqu’un comme ça, vous serez toujours celui qui appelle, qui propose des sorties, qui est là quand ça ne va pas. Mais ne vous attendez à rien en retour. Et je ne dis pas non plus qu’il faut faire quelque chose pour attendre quelque chose en retour. Il faut faire les choses car ça nous fait plaisir de le faire et sans se sentir obligé ! Mais c’est vrai que c’est frustrant d’avoir l’impression que ce qu’on a fait n’a servi à rien, ou de ne pas voir si ça fait plaisir à la personne. Pour finir, ce genre de personnes voit plus ses amis comme des adversaires plutôt que de les voir comme des alliés.


              Je ne ferais qu’un court paragraphe sur les personnes envieuses, jalouses, qui se nourrissent de votre malheur et envient votre bonheur, car il n’y a pas grand choses à dire sur ça. Ce sont des personnes qui n’aiment qu’être le centre du monde, qui voit votre bonheur seulement comme quelque chose que vous avez plus qu’elles, qui n’acceptent pas de vous « partager » avec d’autres personnes. Vous être alors qu’un espèce de trophée, qu’elles utilisent lorsqu’elles n’ont personne d’autre, qu’elle mettent de côté lorsqu’elles voient que vous n’êtes pas seulement son ami, mais que vous vous épanouissez aussi en présence d’autres personnes, au sein de vos loisirs. Et elles vous font payer ces choses-là avec une attitude froide, elles changent de comportement d’un coup et veulent vous montrer que « de toute manière elles ont mieux que vous ». Un conseil, ne vous attachez pas à des personnes comme ça. Lorsque des amis deviennent comme ça, c’est difficile car on essaie de se rappeler les bons moments, les fois où ces amis ont été là pour vous. Je ne dis pas qu’ils ne seront plus là, mais plutôt qu’ils le seront par intermittence et qu’ils le feront juste pour être importants pour vous. Et c’est bien malheureux…

              J’ai donc finis par arrêter d’être franche. Enfin... Avec certaines personnes. J’étais toujours celle qui posait les choses pour qu’il y ait du changement afin de ne pas laisser l’amitié se dégrader. Je prenais la personne en question en face, autour d’un café, et je disais clairement ce qui ne me plaisait pas, tout en demandant si j’avais fait quelque chose de mal car je pense que lorsqu’on est franc il faut être curieux sur ce que l’on peut nous reprocher aussi. Mais quand on voit que malgré plusieurs mises au point, la personne que l’on a en face s’en contrefout et qu’elle fait des « efforts » pendant 3 semaines et redevient comme avant, c’est énervant ! Car je ne demande pas aux gens de changer, ni de faire des efforts !  Mais juste d’arrêter d’être hypocrite et de trop m’en demander ! Donc finalement, je pense qu’il ne faut être franc qu’avec les personnes qui portent de l’intérêt à la relation partagée.




              En discutant parfois avec des personnes plus âgées, je me rends compte que c’est chose courante d’être déçu, même lorsqu'on quitte la scolarité et que l'on pense que c'est derrière nous. Je remarque aussi qu’on apprend à moins s’énerver quand c’est le cas, que ce n’est pas si grave apparemment. Et je reste toujours positive car je pense que toute relation, quelle qu’elle soit, vous apporte quelque chose. Des très bons moments, des fous rires, des moments de réconfort, des leçons de vie… Et lorsqu’on partage une vraie amitié, il n’y a pas de jalousie, de possessivité. On est heureux pour les choses positives de ses amis, on est inquiets face à leurs malheurs et réciproquement. On s’intéresse à l’autre et il porte de l’intérêt à ce qu’on lui raconte. Il n’y a pas de calculs du genre « tu me dois ça car j’ai fait ça », rendre service est un plaisir, on sait qu’un ami ne nous jugera pas… Si l’un des deux a un doute, ou est énervé par l’autre, les choses seront dites et ça ira mieux après. Ce genre d’amitié ? Elles sont rares et parfois elles s’estompent car chacun va faire sa vie de son côté et le temps ou la distance fait que le contact se perd. Mais ce n’est pas grave dans ce cas parce que cette fois au moins, on n’aura pas été déçu.

1 commentaire:

Nkiya a dit…

Je pense que tu as parfaitement défini ce qu'est l'amitié et ce que peuvent nous apporter certaines relations. Très bel article!
A bientôt,
Nkiya